Prof. Marco Ritt, plastic surgeon and board certified hand surgeon

IRM O-scan à la Clinique de la main

Entretien avec le professeur Marco Ritt, chirurgien plasticien et chirurgien de la main accrédité. Entre autres : Président de l’association néerlandaise de chirurgie de la main, examinateur de la Fédération des sociétés européennes de chirurgie de la main, relecteur du Journal de la Société américaine de chirurgie de la main.

Q. Professeur Ritt, pour quelle raison un chirurgien de la main comme décide d’acquérir un système d’IRM pour sa clinique ?

Aujourd’hui, l’imagerie diagnostique par IRM est la référence en matière d’imagerie musculosquelettique. Avoir un appareil d’IRM sur place est très avantageux à la fois pour le médecin et pour le patient, car cela raccourcit et simplifie le processus de diagnostic. Lorsque nous avons besoin d’une IRM, le patient n’a pas besoin de prendre un rendez-vous ailleurs puisque nous sommes en mesure de le faire directement en interne. Ceci est bien sûr très apprécié par les patients. Pour un chirurgien, disposer d’une « IRM à la demande » revient d'une part à optimiser le flux de travail, avec moins de contre-visites et d’autre part à améliorer le processus thérapeutique. De plus, cela permet d’abaisser le seuil appliqué pour les demandes d’examens IRM, du fait de la disponibilité de l’appareil et à un coût relativement faible.
Par ailleurs, nous voulions offrir à nos patients la gamme complète des options diagnostiques et thérapeutiques depuis un même lieu, afin qu’ils aient un point de référence unique pour l’ensemble du processus thérapeutique, ce qui est beaucoup plus confortable pour eux, nous parlons d’une approche centrée sur le patient.

Q. Qu’est-ce qui vous a décidé à opter pour un système d’IRM dédié ?

Pour les cliniques spécialisées comme la nôtre, où le nombre d’examens IRM est limité, ça n’a pas beaucoup de sens d’acquérir une grosse IRM car son prix est tout simplement trop élevé. Une petite IRM comme l’O-scan est donc la solution idéale pour les chirurgiens de la main et du pied car elle prend peu de place dans la clinique et le coût total de possession, donc le financement de la maintenance, etc., en fait une solution intéressante pour les cliniques spécialisées.
L’avantage supplémentaire pour le patient est qu’une IRM de la main sur l’O-scan est une expérience très confortable qui ne s’accompagne d’aucune sensation de claustrophobie car le patient est assis sur une chaise et seule la main est placée dans l’IRM. Cette solution convient donc parfaitement pour les patients obèses, ce qui est important de nos jours.

Q. Pour un chirurgien de la main comme vous, quels sont les besoins cliniques qu’un système d’IRM tel que l’O-scan doit satisfaire ?

Ce type d’IRM est particulièrement indiqué dans les cas de douleurs chroniques au poignet pour lesquels nous avons peu, voire aucun élément permettant de déterminer s’il s’agit d’un problème structurel anatomique et, si oui, où il se situe. Ces douleurs peuvent être simplement causées par des gestes répétés, par exemple. Une IRM met fin à toute discussion dans ces cas. Mais bien sûr, toutes les anomalies des tissus mous de la main et du poignet peuvent être parfaitement représentées.

Q. Professeur Ritt, que pensez-vous de la qualité de l’image ?

À mon avis, la qualité de l’image de l’IRM dédiée est plus que suffisante pour les besoins quotidiens. Pour le diagnostic musculosquelettique, la différence entre l’IRM dédiée et l’IRM à champ élevé n’est plus aussi significative. De plus, l’IRM à faible champ produit moins d’artefacts que l’IRM à champ élevé, ce qui en fait une très bonne solution pour les examens post-opératoires. Et bien sûr, je n’aurais jamais acheté cet appareil s’il ne me permettait pas d’obtenir les réponses diagnostiques dont j’ai besoin.

Q. Fort de cette expérience, comment entrevoyez-vous l’avenir de l’IRM pour les spécialistes cliniques, comme les chirurgiens de la main et probablement du pied aussi ?

À mon avis, les petits systèmes d’IRM comme l’O-scan sont la solution idéale pour les cliniques spécialisées comme la nôtre car ils répondent d’une part aux besoins d’un chirurgien en termes de qualité diagnostique et de flux de travail, et aux besoins du patient d’autre part, qui nécessite un processus thérapeutique rapide et de qualité.

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